Définition du symbole
Le symbole est la manifestation représentative de l’énergie créatrice, qui nous mène vers les profondeurs insondables de l'inconscient.
Les mots que je pose autour du symbole n’ont pas d’autre prétention que celle d’exprimer une perception intuitive de sa puissance. Ces mots s’appuient donc sur une expérience éminemment personnelle.
Le symbole est la manifestation représentative de l’énergie créatrice. Il est sa reconnaissance formelle, son enveloppe. Son corps. Le symbole peut-être aussi un signe rendu vivant par le souffle de ma foi et de la mémoire de l’humanité. Il véhicule l’énergie créatrice de vie et Si par exemple j’accroche à mon cou un pendentif qui représente la main de Fatma, il établit le lien entre la valeur (le pouvoir, la croyance) que je lui attribue et celle qu’il incarne à travers son histoire spatiotemporelle. Il a été nourri simultanément par les forces culturelles et spirituelles de la mémoire de l’humanité.
Quelle est la différence entre un signe et un symbole ?
Le symbole procède clairement d’une énergie spirituelle qui lui confère une dimension universelle et intemporelle. Alors que le signe procède à mon sens d’un langage culturel qui le fige dans le temporel. Le signe est en quelque sorte un potentiel symbole en attente d’une éventuelle résurrection.
Quelle est le sens du symbole ?
Le symbole est le langage ésotérique et instinctif de l’inconscient et de l’imaginaire utilisé en permanence par chacun d’entre nous. Dans nos rêves, nos pensées et même dans la réalité visible. La puissance du symbole vient du fait précisément qu’il puise sa force aussi bien dans la réalité temporelle que spirituelle. Il concentre et réduit à l’essentiel le sens apparent qu’il véhicule. Il possède un pouvoir fondamental d’information, de communication et de réforme de la personne. Si je dessine sur mon pantalon le symbole "peace and love", je vais lui attribuer un pouvoir. Et en même temps je peux le faire pour moult raisons : montrer mon appartenance à un clan, revendiquer le besoin de paix, ou le droit à la marginalité, etc…
La perception du symbole est foncièrement personnelle car elle naît d’une émotion souvent abstraite et parfois déformée, issue de la mémoire de l’humanité. Le symbole procède d’un principe agissant qui le rend vivant. Il est l’expression de ce qui est pressenti et incite la personne toute entière à une transformation inéluctable. Il est une partie intime de notre être en perpétuelle transformation. Il fait prendre conscience à l’homme de sa position dans l’univers.